• Anabell

Anabell au manège

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Anabell est une jument toujours pleine d'energie. Elle a besoin de se défouler régulierement si l'on souhaite qu'elle reste un minimum calme. Elle s'est rarement montrer patiente, et il faut s'accrocher quand elle a décider d'en faire qu'a sa tete. Par contre, elle ne fera jamais la moindre faute volontaire a un concour, elle sait s'appliquer quand il le faut. Mais de retour a l'ecurie, vaux mieu vous attendre a tout. Elle est très loin d'etre méchante mais elle est très joueuse, maline, et malicieuse. Pas d'quoi s'ennuyer quoi!

• 14 décembre 2011 ~ le jour de son arrivée (liberté)
• 15 décembre 2011 ~ première monte (dressage)
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mercredi 14 décembre 2011,

après une visite dans l'écurie et de lui avoir enlevé ses protections utiles au voyage qu'elle venait de faire, nous sommes venus dans le manège intérieur. L'avantage aux écuries qui viennent d'ouvrir, c'est la disponibilité des écuries. Il n'y avait pas grand monde et la piste était vide. Je me suis donc permise de lâcher la baie. J'ai retiré sa longe et elle est partie comme une furie au grand galop, avec coups de culs. Elle a fait plusieurs fois des allers-retours en galopant. Elle a fini par s'arrêter, en ronflant des naseaux. Je lui ai laissé cinq-dix minutes pour découvrir la piste. Elle a reniflé les coins, pris peur des quelques lettres qui étaient affichés sur les murs. Pendant ce temps, je rebouchais les trous qu'elle avait fait en galopant comme une dératée. Anabell se roula dans le sable, se releva, se secoua et puis, elle partit en sauts de moutons... Halalah! Elle était en forme la belle! J'allais sûrement morfler demain lorsqu'il faudra la monter. Lorsque Anabell semblait être bien défoulée, je m'approchais d'elle, lui donnait un petit bonbon à la fraise et remettais la longe au licol. On rentra calmement aux écuries.

jeudi 15 décembre 2011,

Nous arrivions ma n'Anabell et moi. Je faisais le tour de la piste avec elle, à pied pour qu'elle découvre avec une présence rassurante près d'elle. Ce qui m'éviterait de tomber d'elle si elle faisait un écart! Une fois que j'avais fait le tour de la piste dans les deux mains, avec quelques écarts et frayeurs de la bai, j'arrêtais n'Anabell au milieu de la piste. Je ressanglais d'un trou, mettais le pied à l'étrier et je me hissais sur le dos de ma jument. Je prenais correctement les rênes et m'installais correctement : je descends les talons vers le bas, les pouces vers le ciel, le regard loin, les épaules en arrière, le corps détendu... Et nous étions parties! D'une pression des talons, la jument pris le pas. De temps en temps, je la touchais avec la badine pour la sensibiliser un peu plus à mes jambes. Je la faisais marcher sur toute la piste quand tout d'un coup, elle prit peur d'un oiseau qui s'envolait à côté du manège. Elle m'embarqua au galop. Au bout d'un tour de piste au galop où j'avais perdu tous mes moyens, je la met sur un cercle et la ralentit, elle trotte et finis par marcher. Je la travaille donc sur des cercles, je change fréquemment de mains puis je la mets au trot. Je la laisse aller sur la piste et là, de nouveau elle s'effraie au même endroit! Elle repart au galop mais quelque foulées après, je la remet au trot. Je change de main par une diagonale. Je la laisse trotter de nouveau un tour sur la piste.. Elle veut pas aller au fond. Je laisse ça comme ça pour notre première monte ou en tout cas, pour maintenant. Je retravaille sur les cercles, je change de main et de cercle de temps en temps. Je travaille un peu les transitions pas et trot. Lorsque j'estime que nous avons assez trotter, je mets la jument au pas et la laisse deux minutes rênes longues. Au bout des deux minutes, je reprends mes rênes et je la met au trot sur un cercle. Je lui demande un départ au galop. Elle ne comprends pas bien et allonges le trot. Je la ralentis et redemande. Elle partit au galop, les oreilles en arrière et me flanqua un grand coup de cul qui me mis par terre la seconde d'après. La jument galopais dans la piste sans cavalière, elle continua à faire un ou deux coups de cul. Elle se calma petit à petit, se mit à trotter. Je lui parlais à voix douce et elle finit par s'arrêter en me regardant. Je m'avançais vers elle, lentement. Elle partit au trot, le prenant pour un jeu et commença donc une longue séance de jeux pour ma n'Anabell. Une fois rattrapée, je remontais dessus et recommençais le galop. Cette fois-ci, pas de coup de cul. À certains moments, elle accélérait sur le cercle et ne voulait pas tourner ou alors du mauvais côté. Je remettais au trot, changeais de main et de cercle par une diagonale puis je redemandais le galop à gauche où il fut bien plus calme. Je la remettais au trot et puis au pas et on s'arrêtait là... les prochaines séances s'annonçaient drôlement rudes et fortes en émotions! Je descendais et ramenais n'Anabell à l'écurie.